
Mercredi 15 mars 2023
Un grand merci à Georges Lang pour avoir, dans son émission WRTL Country du 10 mars dernier, fait de la pub pour Country Music Mag pendant près d'une minute sur l'antenne de RTL (quel honneur !).
L'entendre prononcer mon nom et me faire quelques compliments m'aura été droit au coeur M. Lang !
Jeudi 23 février 2023
Cette fois la nouvelle est officielle : Monsieur Georges Lang, nous fait le grand plaisir de nous accorder une longue interview qui sera publiée dans le numéro 87 de Country Music Mag à paraitre cette fin de mois !
Une grande fierté pour moi qui suis un fan de longue date de son émission WRTL Country que de pouvoir m'entretenir quelques minutes avec lui au téléphone.
Une disponibilité et un professionnalisme hors pair !
Un grand Merci Monsieur Lang !
Jeudi 2 Février 2023
Georges Lang : 50 ans d'antenne cette année !
Sans doute est-ce l'occasion ou jamais de lui rendre hommage !?!...
Seul journaliste français à savoir de quoi il parle quand il évoque la Country Music. Et oui, vous avez bien lu ! Interrogez 99% des chroniqueurs musicaux français et pour peu que vous ayez vous même des connaissances en Country Music, vous tomberez des nues. Leurs ''connaissances'' se limitant - généralement - à Willie Nelson, Dolly Parton et Johnny Cash. Pas un pour être allé trainer ses bottes du coté de Nashville, Tennessee ou d'Austin, Texas ; pour voir, comprendre, connaitre, ce qu'est la Country Music en ce 21e siècle déjà bien avancé. Ce qui ne les empêchent pas de caricaturer à outrance ce qu'elle est et la confondre (lamentable !) avec... La danse Country, qui elle, en France, se porte bien (Il y aurait 4 millions de danseurs (et surtout de danseuses !) en France dont 18.000 licenciés répartis dans environ 500 clubs. Mais, je m'égare !
Diffusé sur RTL tous les vendredis de minuit à une heure du matin
Revenons à ''ce bon vieux Georges''... Comment ne pas être fan d'un type qui nous abreuve depuis des décennies de ce Rock des années 70/80 ; qui cite plus d'artistes Country que 99,99% de ces ''petits camarades'' qui, eux, n'y connaissent rien (ou si peu) et s’attribuent le titre de ''chroniqueurs musicaux" ou de soit disant spécialistes de ci ou de çà...Ce qui anime Georges depuis toujours c'est sa passion pour les USA et pour ses musiques : Rock, Country, Blues. Et, bien sûr, c'est ce que chaque auditeur de ses émissions ressent au moindre de ses commentaires.
Pour moi, vieux fan de Bruce Springsteen (au point d'avoir créé le site de ses fans francophone BruceSpringsteen.fr) et plus largement de tout le Rock US et anglais des années 70/80 ; ses émissions (que, je l'avoue, j'écoute en replay) sont des bouffées d'air frais au milieu de stations radio françaises dans lesquelles, 60 balais passés, je ne me reconnais plus.
Alors pour tout cela, et bien plus encore, merci Georges !!!
UN HOMMAGE PLUS CONSEQUENT (avec nous l'espérons une interview exclusive !?!...)
SERA PUBLIEE DANS LE NUMERO 87 DE COUNTRY MUSIC MAG
Pour vous procurer ce coffret qui devrait être INCOU TURNABLE pour tout fans de Country Music, cliquez sur sa pochette
Si la Country connait une recrudescence de popularité sans précédent (?) aux USA elle est, en France, par la faute de la barrière de la langue* et de médias incompétents, écoutée par un très petit nombre de nos concitoyens.
Dernier des mohicans (ou presque), Georges Lang poursuit contre vents et marées ce qui est devenu une sorte de sacerdoce : porter la bonne parole via son émission W-Country. 50 ans sur RTL le printemps prochain (avec son émission-fétiche ‘’Les Nocturnes’’, des émissions annulées puis reprogrammées suite aux plaintes des auditeurs, deux Awards made in USA et attribués par la vénérable CMA (Country Music Association)’’, un ‘’Laurier d’Or’’ pour l’ensemble de sa carrière, la médaille d’Officier des Arts & des Lettres décernée par la Ministère de la Culture. La liste est longue de la reconnaissance française et américaine que Mister Georges aura connu.
Grand temps donc à l’occasion de cet anniversaire de rendre un hommage à la hauteur. Bien sur celui-ci ne sera publié que pour un petit nombre mais au moins avant la couverture (ou pas ?) qu’en feront les médias nationaux, celui-ci viendra du cœur d’un fan de longue date !
Il est le seul journaliste français à savoir de quoi il parle quand il évoque la Country Music. Et oui, vous avez bien lu ! Interrogez 99% des chroniqueurs musicaux français et, pour peu que vous ayez vous-même des connaissances en Country Music, vous tomberez des nues. Leurs ‘’expertises’’ se limitant - généralement - à Willie Nelson, Dolly Parton et Johnny Cash. Pas un pour être allé trainer ses bottes du coté de Nashville, Tennessee ou d’Austin, Texas ; pour voir, comprendre, connaitre, ce qu’est la Country Music en ce 21e siècle déjà bien avancé. Ce qui ne les empêchent pas de caricaturer à outrance ce qu’elle est, et la confondre (lamentable !) avec... la danse Country, qui elle, en France, se porte bien - Il y aurait 4 millions de danseurs occasionnels (et surtout de danseuses !) en France dont 18.000 licenciés répartis dans environ 500 clubs - mais, je m’égare !
Revenons à ‘’ce bon vieux Georges’’... Comment ne pas être fan d’un gars qui nous abreuve depuis des décennies de ce Rock et cette Pop des années 70/80 ; qui cite plus d’artistes Country que 99 % de ses ‘’petits camarades’’ qui, eux, n’y connaissent rien (ou si peu) et se parant du titre de ‘’chroniqueurs musicaux’’ ou de soit disant spécialistes de ci ou de ça...
Ce qui anime Georges depuis toujours c’est sa passion pour les USA et pour ses musiques : Rock, Pop et...Country ! Et, bien sûr, c’est ce que chaque auditeur de ses émissions ressent au moindre de ses commentaires.
Pour moi, vieux fan de Bruce Springsteen (au point de lui avoir dédié un site francophone** et plus largement de tout le Rock US et anglais des années 70/80/90 ; ses émissions (que, je l’avoue, j’écoute en replay) sont des bouffées d’air frais au milieu de stations radio françaises dans lesquelles, 60 balais passés, je ne me reconnais plus depuis un bon moment déjà.
Alors pour tout cela, Merci Georges !!!
Enfant de l’après-guerre, Georges Lang est adolescent quand, venue des USA et de Londres, la musique Rock déferle sur l’Europe. Il sera donc contemporain des Beatles, des Rolling Stones, d’Elvis Presley et de Johnny Cash. Pour ne citer bien sûr que quelques noms plus particulièrement représentatifs de cette période.
A noter que, curieusement, c’est dans un spot de pub récent que l’on retrouve un résumé parfait de la situation de la génération qui avait 20 ans en 1980 : « Vous avec eu le Rock, la Pop, le Disco, le Rap et la Techno et vous êtes la première génération à avoir tout vécu en musique ! »
Georges Lang pour sa part, plus encore que cette génération, aura connu quant à lui les trois décennies les plus prolifiques de l’histoire de la musique anglo-saxonne.
L’INTERVIEW
Bonjour Georges ! Le 22 mai 2023 tu fêteras les 50 ans de ton émission fétiche ‘’Les Nocturnes’’. Sans aucun doute un record mais plus que cela, une vie professionnelle consacrée à la musique. Que ressens-tu plus particulièrement ?
Un grand étonnement et une grande fierté. Etonnement, car ces 50 années sont passées tellement vite. Fierté parce que j’ai réussi à faire ce métier-passion sans concession aucune. Je n’arrive toujours pas à croire que j’ai passé un demi-siècle au micro de cette émission que j’ai créée avec Bernard Schu le 22 mai 1973. Nous étions tous les deux dans les studios de RTL à Luxembourg, envoyés par la Direction des Programmes parisienne pour assurer les émissions dans le cadre d’un accord qui stipulait que 40 heures devaient être diffusées depuis le Grand-Duché, pour garantir l’indépendance de la station luxembourgeoise, car n’oublions pas que derrière les trois lettres RTL se cache la véritable appellation de cette radio : Radio Télé Luxembourg. 5 décennies plus tard, je me retrouve à Neuilly dans les nouveaux studios de RTL, radio désormais intégrée à M6 Groupe qui appartient à RTL Group. Entre temps, j’ai vécu les changements que l’on connait. En 2001 j’ai rejoint Paris et c’est depuis la rue Bayard que j’ai diffusé toutes mes émissions : Les Nocturnes, La Collection Georges Lang, Saga, Beach-Party, et bien évidemment WRTL-Country.
Au cours de ta longue carrière tu as bien sûr rencontré la plupart des stars de la Country. Lesquelles t’ont plus particulièrement marqué et pourquoi ?
C’est la question à laquelle j’ai du mal à répondre, car je vais aux USA depuis le début des années 70, et cela fait 50 ans que je croise la plupart des artistes que je programme. Et ils sont nombreux. En fait tout a commencé lorsque j’ai rencontré Emmylou Harris et Linda Ronstadt à Los Angeles. Toutes les deux m’ont dit qu’elles adoraient Nashville, cette ville que l’on surnomme Music City USA. Elles faisaient partie de cette équipe de musiciens qui créaient le nouveau son de la Californie que l’on appelait le Country Rock, forgé à Laurel Canyon, dans les Hollywood Hills. On y croisait Poco, The Byrds, Crosby, Stills, Nash and Young, America, les Eagles, The Flying Burrito Brothers et tant d’autres. Linda et Emmylou m’ont encouragé à aller voir ce qui se passait dans le Tennessee, me certifiant que je ne serais pas déçu.
Effectivement, une fois arrivé dans le Middle West, j’ai découvert la scène country et j’ai commencé, à chacun de mes déplacements à Nashville, à interviewer les country boys and girls que je rencontrais. La liste est impressionnante, on va se contenter de quelques noms ; Charlie Daniels, Marty Stuart, Waylon Jennings, Mary Chapin Carpenter, Garth Brooks, Trisha Yearwood, Alison Krauss, Randy Travis, Travis Tritt, Willie Nelson, Johnny Cash, Dwight Yoakam, Dolly Parton, The Judds, Tim McGraw, Brooks & Dunn, Alan Jackson, Miranda Lambert, Lady A(ntebellum), Kenny Chesney, Keith Urban, Eric Church, Dierks Bentley, Vince Gill, George Strait, Shania Twain, Lyle Lovett, Asleep At The Wheel, Tanya Tucker, Steve Earl, Taylor Swift, Emmylou Harris, et tant d’autres.
Te rends-tu chaque année au CMA Festival et aux CMA Awards ? As-tu ta carte de membre de la CMA ?
C’est un must pour moi que d’aller à Nashville régulièrement. Je m’y rends idéalement 2 fois par an, en juin pour le plus grand Festival de Country au monde, le fameux CMA Fest, et en novembre pour les CMA Awards. Le CMA Fest s’appelait la Fan Fair dans les années 80, il était installé au Fairground situé à la périphérie de Nashville, là où se tenait la traditionnelle foire aux bestiaux, un endroit qui jouxte le circuit Nascar des courses automobiles. La scène était installée face à la tribune de ce circuit, on pouvait y accueillir 20.000 personnes. Avec le passage à l’an 2000, la CMA (Country Music Association) a décidé de transporter cet évènement dans le downtown de la ville, où une dizaine de scènes sont installées un peu partout. On coupe la circulation dans le centre et ce sont des dizaines de milliers de fans de country qui viennent de tous les Etats-Unis écouter leurs artistes préférés et boire une bonne bière fraiche dans les bars de Broadway. Le soir, c’est au Nissan Stadium qu’il faut aller pour applaudir les stars de la Country : Little Big Town, Carrie Underwood, Wynonna, Luke Combs, Maren Morris, Chris Stapleton, Zac Brown Band. Il faut vivre au moins une fois dans sa vie l’ambiance extraordinaire qui règne dans ce stade où 80 à 100.000 personnes sont réunies 4 soirs de suite pour la grande messe de la country. Depuis quelques années, j’assiste également au Stagecoach Fest dans le désert de Californie. Là encore, c’est une ambiance indescriptible à vivre par une chaleur torride envoisinant souvent les 40°. Le line-up est toujours très intéressant, mélangeant les genres : Classic Country, New Country (Thomas Rhett, Kane Brown), Folk- Rock, Southern Rock (en 2020 avec Lynyrd Skynyrd), et même parfois Rhythm ‘N’ Blues (comme l’an passé avec Smokey Robinson).
Et puis en novembre, c’est la cérémonie des CMA Awards, un moment unique tant attendu par les fans, mais surtout par les artistes qui rêvent d’être récompensés au moins une fois dans leur carrière sur la scène de la Bridgestone Arena au cœur du downtown de Nashville. Cette cérémonie est retransmise dans tous les USA et au Canada en direct à la télévision américaine (ABC). Les artistes sont désignés par le vote des membres de la CMA, dont je fais partie. Et pour répondre à ta question, oui j’ai ma carte de membre de la CMA, ce qui me permet de voter.
Tu as foulé les rues de Nashville depuis 1973… Pas mal d’eau (de la Cumberland River ?) a coulée sous ses ponts. Pour certains, Nashville est devenu au choix : NashVegas ou NashLand.
Nashville restera toujours Nashville. C’est une ville qui bouge, qui s’agrandit, une ville où il fait bon vivre. Bien évidemment, c’est une ville touristique qui attirent énormément de monde. Oui, le downtown a changé, les plus grands artistes country y ont ouvert des restaurants, des bars avec roof-tops où il est agréable de boire un verre, notamment à la tombée de la nuit en été. Oui, il y a des endroits comme le Wild Horse où l’on peut danser en ligne, ce qui plait beaucoup aux touristes français (et même beaucoup plus qu’aux américains). Mais Nashville c’est aussi une ville de studios (plus de 200), une ville de musées dédiés à la musique (le Country Music Hall Of Fame and Museum, le musée Johnny Cash, le musée Patsy Cline, Le Ryman Auditorium, le légendaire Studio B de RCA, etc). Nashville est une ville qui évolue, au même titre que sa musique. De tous temps, la Country a évolué, et c’est un signe de bonne santé. Mais je voudrais rassurer tout le monde, l’esprit country perdure et la nouvelle génération est très respectueuse des artistes des décennies précédentes. C’est peut- être ce qui manque un peu chez nous, la bienveillance entre les générations, le respect des artistes qui ont eu leur heure de gloire dans le passé. Nashville n’est ni NashVegas, ni NashLand. Nashville est Music City USA tout simplement. Et cela veut dire beaucoup. Il n’y a pas que la country qui soit enregistrée dans cette ville. Deep Purple y a enregistré plusieurs albums, Larkin Poe a élu domicile dans la capitale du Tennessee de même que Marcus King, Dan Auerbach des Blacks Keys a construit son studio, tout comme Jack White. Joe Bonamassa vient régulièrement enregistrer du blues seul ou avec Beth Hart dans un studio nashvillien, Robert Plant (de Led Zeppelin) a concocté deux albums avec Alison Krauss au Sound Emporium Studios de Nashville, tout au bout de Music Row, le quartier du Country Business et de plusieurs studios de renom. Non, on n’arrivera pas à me faire dire que Nashville a perdu son âme, l’esprit demeure.
I love Nashville , autant que la Californie !