Jeudi 17 août 2023  - 10h15

Grand temps après ces 5 jours de folie de reprendre contact avec mon ordinateur pour vous faire partager une bien belle expérience...

Le festival Country/Rodéo d'Equiblues fait un retour en force magistral !

Une affiche artistique intéressante et variée

Un lieu : le ''Red Fox - Steakhouse Saloon & Dance Hall'' qui avant même son ouverture est d'ors et déjà mythique (ou le deviendra pour des médias nationaux toujours à la traine !).

Alors TRES BIENTOT : photos et compte-rendus avec un reportage exceptionnel de 4 à 6 pages (je n'ai pas encore décidé) sur cette 24e édition du meilleur festival country Français (çà y est, c'est dit !).

C'est décidé aussi, ce sera Jake Bush, une des têtes d'affiche de cette édition, qui en fera la Une.

Pour vous abonner au magazine qui, dans l'ombre des médias nationaux, fêtera à cette occasion ses 15 ans d'existence une seule adresse 

Jacques Mouchet, directeur de Country music Mag LE seul magazine français, publié bimestriellement et consacré à la Country Music ''made in USA'' depuis 2008 et (bientôt) 90 numéros !

DISPONIBLE UNIQUEMENT SUR ABONNEMENT

Festival Country de Craponne 43

Festival country Craponne sur Arzon - Country Music Mag

Compte rendu de l'édition 2022

 

La communication du festival avait bien insisté là dessus : cette nouvelle édition du festival country de Craponne serait 100% Country ou ne serait pas ! Avec un budget réduit à 30 ou 40% de celui qu’il avait connu par le passé ; il fallait effectivement frapper un grand coup pour espérer un retour à meilleure fortune.

Je ne me hasarderai pas à essayer d’évoquer les raisons qui avaient fait couler la référence française en terme de festival Country, d’autres s’en chargent depuis bien longtemps à ma place ! Aussi me bornerais-je à vous annoncer la bonne nouvelle : Craponne ‘‘nouvelle formule’’ a fait un superbe retour et l’édition 2023 a d’ors et déjà été annoncée !

 

Le Festival Country de Craponne-sur-Arzon (42 - Haute Loire) - Programmé chaque année le dernier weekend de juillet 2023.

https://www.facebook.com/Festivaldecraponnesurarzon

Country Music Mag

Samedi

Réduit à deux jours au lieu de trois mais, très important, reprenant son emplacemet historique dans le magni- fique amphithéâtre naturel du Parc des étoiles, le festival Country de Craponne 43 (appelation officielle, pas des plus heureuse) s’ébroue en ce samedi matin qui, signe du destin (?), se déroule sous un ciel bleu sans le moindre nuage et un soleil radieux !

Arrivés de bonne heure pour profiter d’une température encore supportable et ainsi réaliser l’installation du stand en moins d’une heure (record battu mais il est vrai qu’à deux, c’est plus facile. Merci ma femme ! ;-)

Il y a (déjà) seize ans (!!!) je découvrais mon pre- mier festival Country et, alors que je m’apprétais à me rendre à Mirande, c’est finalement à Craponne, sur les conseils de Johnny Da Piedade, présenta- teur du festival, que ce baptême s’effectuait. Pas de regret à avoir : l’affiche artistique était déjà au top*.

Cette année, bien sur, le format est plus modeste mais, ne boudons pas notre plaisir, de quoi déjà apprécier ce retour quasi inespéré après deux étés de pandémie.

*: citons pour mémoire cette année là : Mark Chesnutt (excusez du peu !) ; Zona Jones, John Arthur Martinez, Jon Randall, Corry Morrow ; pour ne citer que les plus célèbres !

 

Quel plaisir que de pouvoir à nouveau assisterchecks (‘‘balances’’ en français dans le texte) et justement en ce début d’après midi ce sont les Rhyolite Sound qui s’y collent. Un groupe d’Outlaw tatoués et barbus qui sévissent habituellement à Las Vegas, Nevada et sa périphérie. On sent dès les premiers accords et la voix de Larry Reha leur chanteur que l’on va avoir affaire à du ‘‘lourd’’.

Un Larry qui, un peu plus tard, faisant le tour des stands, viendra s’entretenir durant quelques minutes avec moi. Comme je m’interrogeais, ne lui trouvant pas le physique d’un gars du Nevada, il me précise qu’il est né à Detroit, Michigan. ‘‘Motor City’’ la capitale de l’industrie automobile américaine sinistrée depuis la faillite de tant de marques ‘‘made in USA’’. Larry est enchanté de pouvoir enfin venir se produire avec son groupe en France. Il trouve la région magnifique et ne re- grette en aucune manière de ne pouvoir passer par Paris, préférant de loin la campagne à la ville...

Une rumeur circule (difficile bien sur à vérifier) faisant état d’un équilibre dépenses/ recettes déjà assuré par les préventes de billets (1500 au compteur).

Finalement, info officielle celle- là : les 4000 visiteurs enre- gistrés sur deux jours vont permettre de proposer une seconde édition l’année prochaine !!!

Ouverture des portes à 17h00 et volume des premiers arri- vants plutôt modeste. Glurps ! Heureusement, le stand étant bien placé pour le constater : le flot ne tarira pas. 19h00, entrée en scène du Flatland Trio un groupe de suédois go- minés qui font dans le Rockabilly.

Il en faut pour tous les goûts et je dois vous avouer (si ce n’est déjà fait ?) que je ne suis pas trop fan du Rock’n’Roll des années 50/60 façon Elvis Presley et ses petits cama- rades... En revanche le public, lui, est scotché en masse, devant la scène, preuve qu’heureusement nos goûts sont eux, tous différents.

 

Photo : Jacques Mouchet

 

Larry, leader et chanteur des Rhyolite Sound. Photo Annick Mouchet

Un peu plus de 20h30. On passe aux choses sérieuses : The RhyoliteSound, six outlaws : chant et guitare rythmique, deux guitaristes solistes, un pedal steel, un bassiste et un batteur pour plus de deux heures de pur Honky Tonk. Le public en redemande et obtiendra un supplément de deux derniers morceaux. Emballé par la réception du public Larry nous gratifie de nombreux «Vive la France !».

* : Pour info le rhyolite est une roche volcanique extrêmement dure que l’on trouve dans le désert de Mojave

Dimanche

Comme la veille, temps radieux et 35° à l’ombre pour l’après midi. Cà va chauffer au propre comme au figuré. Ce sont les Subway Cowboys, excellent trio (qui depuis le festival Equiblues de Saint Agrève en 2015 où je les avais vu pour la première fois, est devenu Emballé). Avec le look de Will ce grand esco- griffe en salopette de fermier améri- cain, difficile de deviner qu’il est né dans l’hexagone. Du Old Time aux petits oignons, de nombreuses re- prises de Johnny Cash et des musi- ciens au top ; bref tout pour enchan- ter un public qui déjà en redemande.

The Subway Cowboys, ‘‘Old time’’ made in France

Les américains de RapidGrass nous serviront, comme leur nom pouvait le laisser supposer, un Bluegrass de belle facture.

Quelques dernières précisions à vous apporter : l’asso-ciation organise durant ces deux jours un festival off en ville, gratuit celui-là pour ceux qui hésiteraient encore à mettre la main au portefeuille.

Après leur triomphe devant la foule des fans du festival Country de Mirande le mois dernier, les Mariotti Brothers sont donc de retour à Craponne seize ans après leur premier passage. Clôturer un festival n’est jamais chose aisée mais forts de leur talent, les Brothers nous délivreront, comme à l’ac- coutumée, un show plein d’énergie et leur plaisir à rejouer sur la grande scène de Craponne est im- médiatement palpable et... Communicatif. La foule ne veut pas les laisser partir et le rappel s’éternise- ra autant que possible. Le groupe quittera la scène sur les rotules mais, fidèles à leurs fans venus en nombre les saluer après le concert, ils resteront jusqu’à la nuit tombée et le départ du dernier avant de replier le matériel et prendre un repos bien mérité.

 

‘‘Country dancers welcome’’ : deux planchers de danse à l’intention de ceux qui ne souhaitent pas voir les ar- tistes de près et préfèrent chauffer leurs bottes (il faut de tout pour faire un monde). La demande est transmise d’augmenter la surface d’évolution l’année prochaine.

Le festival aura donc lieu l’année prochaine ; alors pas d’hésitation, réservez votre dernier weekend de juillet 2023. Je ne vois pas de meilleure façon que de s’impli- quer par sa simple présence dans sa renaissance.

Je ne peux, pour finir, que vous inviter à faire un tour sur les pages Facebook de mes petits camarades pho- tographes Manu Marin et Roger Lyobard qui, tous deux, comme d’hab, ont brillé derrière leur Nikon.

facebook/emmanuel.marin.121 et facebook/roger.lyobard