Interview Triston Marez
Lundi 3 avril 2023.
Pour notre part nous l'avons découvert en juin 2021 lors de la sortie de son premier album, nous avons instantanément ''craqué" pour la qualité de sa musique et de ses chansons au point de l'installer en ''Une'' du N°77 de notre magazine. C'est dire à quel point nous sommes heureux de pouvoir le vpoir sur scène en France. deus ans plus tard !!!
Tu vis dans une famille de musiciens. Quels étaient les styles de musique que vous écoutiez durant votre jeunesse ?
J’écoutais de tout, de Johnny Cash à Waylon Jennings en passant par les Dixie Chicks ou Mi- chael Jackson ! Grandir à la campagne a joué mais je continue d’écouter toutes sortes de mu- siques
Quelles furent tes principales influences musicales et qui aurais-tu aimé voir sur scène ?
Mes influences principales sont Johnny Cash ou Merle Haggard et aussi Buck Owens car j’adore la steel guitare, c’est l’un de mes instru- ments de musique préféré. J’aurais rêvé de faire un voyage dans le temps pour voir Johnny sur scène à la prison de Folsom.
Peux-tu nous décrire la période durant laquelle tu as produit ton premier single, que tu essayais d’attirer l’attention des producteurs et d’être signé par un label. Qu’avais-tu en tête ?
J’ai déménagé pour Nashville à 18 ans et j’ai commencé à travailler en jouant au Tootsie sur Broadway. J’ai commencé à me créer un réseau aux alentours de Nashville et d’avoir de vrais bons amis qui avaient le même genre de rêve ce qui m’a conduit à beaucoup de musique co- écrite. C’est ma mère qui m’a transis son amour de la musique. Nashville est devenu ma maison et je me suis senti vraiment bien d’être dans une ville entourée de tant de musiques. Quand j’ai commencé à faire le plan de réaliser ma propre musique, j’ai joué mon premier single dans les bars ce qui a attiré l’attention de recruteurs du Texas qui m’ont conduit vers Alex Torrez qui m’a aidé à devenir ce que je suis aujourd’hui en tant qu’artiste et auteur-compositeur. Il a cru en moi à chaque étape de ce voyage.
Comment cela s’est-il passé avec Torrez Music Group qui fut le label indépendant à croire en toi depuis tes tous débuts ?
Torrez Music Group, c’est une bénédiction pour moi depuis le premier jour et m’ont mis en pré- sence d’auteur-compositeurs de tout premier plan et la plupart de ceux que j’admire !
Quand je les ai rencontré pour la première fois j’avais juste un single derrière moi et quasiment aucune expérience de la scène. On a préparé un EP en quelques mois seulement et réalisé ce premier projet ensemble !
Avais-tu en tête que la Country traditionnelle que tu écris et joue n’étaient pas le meilleur moyen d’avoir les gros labels de ton coté ?
Honnêtement, je n’ai jamais pensé à la route pour être reconnu et remarqué, la musique a toujours été une passion car la mu- sique que je créé est ce que j’aime faire.
J’aime plus particulièrement trois morceaux de ton album ‘’Two Beers On The Bar'' et ''If you Don't Know By Now'' de superbes paroles et mélodies... As-tu écrit et composé 100% de son contenu ?
Non, j’ai eu l’honneur d’être aidé par de grands auteurs et co-auteurs. Il y a beaucoup trop de talents dans cette ville pour ne pas saisir l’op- portunité d’être dans la même pièce que ces artistes !
Et à propos de Ronnie Dunn, comment s’est produit le fait que tu fasses un duo avec cette légende de la Country ?
Tout a commencé par une plaisanterie en studio pendant que l’on enregistrait les voix de ‘‘Where The Neon Lies’’... Alex Torrez a dit que cette chanson serait idéale pour la voix de Ronnie. Deux semaines plus tard Ronnie nous a envoyé une piste avec sa voix et çà l’a complètement explosé ! Brooks & Dunn ont pour moi une énorme influence parmi toutes les légendes alors avoir Ronnie Dunn sur une de mes chansons c’est un rêve auquel je continue de ne pas croire réel !
Tu ne sais sans doute pas qu’en France les fans de Country sont à 99% des fans de Country Traditionnelle. Le débat qui fait rage entre Pop Country et vraie Country n’est absolument pas le même qu’aux USA. La plupart des fans fran- çais ignorent purement et simplement la Pop Country. Le principal problème en France étant que les médias natio- naux ne connaissent absolument pas ce qu’est la Country du 21e siècle et restent bloqués sur Johnny Cash, Dolly Parton et Willy Nelson un demi siècle de retard, quelle honte ! Alors laisse moi te poser cette question : es-tu d’accord pour reconnaitre que tu ressens probablement une grosse frus- tration de ne pas être aussi joué sur les stations radio Country que le sont les ar- tistes de Pop Country ?
J’essaye de ne pas penser à ce que les autres accomplissent, et plus particulièrement aux choses qui ne me conviennent pas. Tout le monde a sa place et le plus important pour moi c’est que je reste concentré et ne pas être distrait par des choses dans lesquelles je ne suis pas impliquées. Je crois en la création de musique avec lesquels les gens sont connectés !J’ai déjà été bénis par tous les gens qui déjà écoute la musique et j’en suis tellement content ! Je crois en une musique Country qui vient du coeur. Où que cette route me mène, je la suit !
Je suis sur qu’avec de jeunes gars comme toi et beaucoup d’autres artistes talentueux comme Aaron Watson, Trent Willmon et tant d’autres, une musique Country véritable ne mourra jamais et je te remercie pour cela aussi.
As-tu déjà joué à l’étranger ?
Non, pas encore, mais cela fait définitivement partie de mes souhaits !
Apprécierais-tu de pouvoir jouer en France ?
Bien sur. Ce serait excitant de jouer n’importe où mon genre de musique est appréciée ! Je ne suis jamais sorti de mon pays et la France, c’est certain, est sur la liste de mes endroits à visiter.
Quelques mots pour tes fans français ?
Un grand MERCI à ceux qui promeuvent ou écoutent ce genre de musique. La faire partager à d’autres aide à renforcer ses fondations et c’est tout ce qui compte. Je n’en peux plus de devoir attendre pour voyager et partager ma musique avec vous !
Un grand merci Triston Marez d’avoir dans un emploi du temps déjà bien chargé, passé du temps à répondre à ces questions et à Alex Torrez d’avoir rendu cette interview possible. Et oui, finalement, à quelques heures seulement du bouclage, on y est arrivé !
Photos : courtesy of Alex Torrez Group
Cette interview est parue dans le numéro 77 de Country Music Mag
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